LE SYSTEME DNS
Sommaire
1. Système DNS
1.1. Définition
1.2. Fonction
de DNS
1.3. Historique
de DNS
2. Espace
de noms de domaines
2.1. Fonction
d’un espace de noms de domaines
2.2. Espace
de noms de domaine
2.3. Domaine
2.4. Domaine
racine
2.5. Domaine
de niveau supérieur
2.6. Domaine
de second niveau
2.7. Sous-domaine
2.8. Nom
de domaine pleinement qualifié
3. Conventions
d’appellation standard DNS
4. Installation
du service Serveur DNS
5. Configuration
des propriétés du service Serveur DNS
5.1. Composants
d’une solution DNS
5.2. Qu’est-ce
qu’une requête DNS
5.2.1. Requête
récursive
5.2.2. Fonctionnement
d’une requête récursive
5.2.3. Requêtes
itératives
5.2.4. Fonctionnement
d’une requête itérative
5.3. Les
indications de racine
5.4. Fonction
d’une indication de racine
5.5. Les
redirecteurs
5.6. La
mise en cache du serveur DNS
5.7. Fonctionnement
du cache des serveurs DNS
6. Configuration
des zones DNS
6.1. Enregistrements
de ressources
6.2. Zones
DNS
6.3. Sécurisation
d’une zone DNS
6.4. Types
de zones DNS
6.4.1. Zone
principale
6.4.2. Zone
secondaire
6.4.3. Zone
de stub
6.4.4. Zones
de recherche directe et inversée
6.5. Transferts
de zone DNS
6.5.1. Processus
de transfert de zone
6.6. Notification
DNS (DNS Notify)
6.6.1. Fonctionnement
de DNS Notify
6.7. Mise
à jour dynamique
6.7.1. Comment
les clients DNS inscrivent et mettent à jour de manière dynamique leurs
enregistrements de ressources
6.7.2. Comment
un serveur DHCP inscrit et met à jour de manière dynamique les enregistrements
de ressources
6.7.3. Procédure
de configuration d’un serveur DNS pour les mises à jour dynamiques
6.7.4. Configuration
des clients DNS exécutant Windows XP Professionnel pour les mises à jour
dynamiques
6.7.5. Configuration
d’un serveur DHCP pour la mise à jour dynamique
des enregistrements de ressources de clients DHCP
6.7.6. Création
manuelle d’enregistrements de ressources DNS
6.8. Zone
DNS intégrée à Active Directory
7. Configuration
d’un client DNS
7.1. Serveurs
DNS préférés et auxiliaires
8. Délégation
d’une zone DNS
9. Gestion
DNS
9.1. Durée
de vie
9.2. Configuration
des paramètres de vieillissement et de nettoyage
9.2.1. Paramètres
de vieillissement et de nettoyage d’une zone
9.2.2. Fonctionnement
du vieillissement et du nettoyage
10. Surveillance
du service DNS
10.1. Test
de la configuration du serveur DNS
10.2. Vérification
de la présence d’un enregistrement de ressource à l’aide de Nslookup, de DNSCmd
et de DNSLint
11. Analyse
des performances du serveur DNS
11.1. Analyse
des performances du serveur DNS à l’aide de la console de performances
11.2. Journal
des événements DNS
11.3. Enregistrement
de débogage DNS
11.4. Procédure
d’activation et de configuration des options de l’enregistrement de débogage
sur le serveur DNS
1. Système DNS
1.1. Définition
DNS
(Domain Name System) est une base de
données distribuée hiérarchisée qui contient les mappages de noms d’hôtes DNS à
des adresses IP. Il permet de repérer des ordinateurs et des services en
utilisant des noms alphanumériques faciles à retenir. DNS permet également de
découvrir des services réseau comme des serveurs de messagerie et des
contrôleurs de domaine dans le service d’annuaire Active Directory.
1.2. Fonction de DNS
DNS
est à la base du système de noms Internet, mais aussi du système de noms de
domaine Active Directory d’une organisation. Il prend en charge l’accès aux
ressources à l’aide de noms alphanumériques. Sans DNS, vous devriez trouver les
adresses IP des ressources pour accéder à ces ressources. Comme les adresses IP
des ressources peuvent changer, il serait difficile d’en tenir à jour une liste
exacte. Au lieu de cela, DNS permet aux utilisateurs de faire appel à des noms
alphanumériques, lesquels restent assez stables dans une organisation.
Avec
DNS, les noms d’hôtes résident dans une base de données qui peut être distribuée entre plusieurs serveurs, ce qui
diminue la charge de chaque serveur et permet d’administrer le système de noms
par partitions. DNS prend en charge des noms hiérarchiques et permet d’inscrire
divers types de données en plus du mappage de noms d’hôtes à adresse IP qui est
utilisé dans les fichiers Hosts.
Comme
la base de données DNS est distribuée, sa taille est illimitée et l’ajout de
serveurs ne dégrade guère ses performances.
1.3. Historique de DNS
L’histoire
du système DNS commence au tout début d’Internet qui n’était alors qu’un petit
réseau créé par le Département de la Défense des États-Unis à des fins de
recherche. Les noms d’hôtes des ordinateurs de ce réseau étaient gérés à l’aide
d’un unique fichier Hosts qui se trouvait sur un serveur central. Les sites qui
avaient besoin de résoudre des noms d’hôtes sur le réseau téléchargeaient ce
fichier.
Avec
la multiplication des hôtes sur Internet, le trafic généré par le processus de
mise à jour a augmenté, ainsi que la taille du fichier Hosts. Il était de plus
en plus nécessaire d’instaurer un nouveau système qui se caractériserait par
son évolutivité, une administration décentralisée et la prise en charge de
divers types de données.
Instauré
en 1984, DNS est devenu ce nouveau système.
2. Espace de noms de domaines
Un
espace de noms DNS comprend le domaine racine, des domaines de niveau
supérieur, des domaines de niveau secondaire et (éventuellement) des sous
domaines.
La
combinaison de l’espace de noms DNS et du nom d’hôte constitue le nom de
domaine pleinement qualifié (FQDN, fully qualified domain name).
2.1. Fonction d’un espace de noms de domaines
L’espace de noms DNS permet d’organiser les noms
affichés des ressources en une structure logique, facile à comprendre pour les
utilisateurs. La structure hiérarchique de l’espace de noms DNS simplifie
considérablement l’organisation et la recherche des ressources.
2.2. Espace de noms de domaine
L’espace de noms de domaine est une arborescence
hiérarchisée de noms utilisée par DNS pour identifier et trouver un hôte donné
dans un domaine donné, par rapport à la racine de l’arborescence.
Les noms inscrits dans la base de données DNS
constituent une arborescence logique appelée espace de noms de domaine. Le nom
de domaine identifie la position d’un domaine par rapport à son domaine parent
dans l’arborescence.
Pour utiliser et administrer un service DNS, l’espace
de noms de domaine fait référence à l’intégralité de la structure d’un nom de
domaine, de la racine au niveau supérieur de l’arborescence jusqu’aux branches
de bas niveau.
L’arborescence doit être conforme aux conventions
acceptées pour la représentation des noms DNS. La convention principale est
simple : pour chaque domaine, un point (.) est utilisé pour séparer chaque
sous-domaine de son domaine parent, de bas en haut dans l’arborescence.
2.3. Domaine
Dans le système DNS, on appelle domaine toute
arborescence ou sous-arborescence se trouvant dans l’espace de noms de domaine.
Bien que les noms de domaine DNS soient utilisés pour nommer les domaines
Active Directory, ils ne coïncident pas et ne doivent pas être confondus avec
les domaines Active Directory.
2.4. Domaine racine
Il s’agit du noeud racine de l’arborescence DNS. Le
domaine racine n’a pas de nom. Il est parfois représenté dans les noms DNS par
un point final (.) indiquant que le nom est à la racine, c’est-à-dire au plus
haut niveau, de la hiérarchie des domaines.
2.5. Domaine de niveau supérieur
Il s’agit de la portion finale (à l’extrême droite)
d’un nom de domaine. En général, un domaine de niveau supérieur est représenté
par un nom de deux ou trois caractères qui identifie le statut organisationnel
ou géographique du nom de domaine. Par exemple, dans www.microsoft.com., la
portion « .com » représente le nom du domaine de niveau supérieur et indique
que ce nom a été inscrit auprès d’une organisation commerciale pour un usage
commercial.
2.6. Domaine de second niveau
Un nom de domaine de second niveau est un nom unique
de longueur variable, formellement inscrit par InterNIC auprès d’un individu ou
d’une organisation qui se connecte à Internet. Dans l’exemple
www.microsoft.com, le nom de second niveau est la portion « .microsoft » du nom
de domaine, inscrite par InterNIC et affectée à Microsoft Corporation.
2.7. Sous-domaine
Outre le nom de second niveau inscrit auprès de
InterNIC, une organisation de grande envergure peut choisir de subdiviser
encore son nom de domaine en ajoutant des départements ou des services
représentés chacun par une portion distincte dans le nom de domaine.
Voici deux exemples de noms de sous-domaines:
- drif.ofppt.ma
- dosi.ofppt.ma
2.8. Nom de domaine pleinement qualifié
Un nom de domaine pleinement qualifié (FQDN, fully
qualified domain name) est un nom de domaine DNS qui a été défini de façon non
ambiguë pour indiquer avec certitude son emplacement dans l’arborescence de
l’espace de noms de domaine.
3. Conventions d’appellation standard DNS
Les conventions d’appellation standard DNS sont
conçues pour assurer la cohérence entre toutes les implémentations de DNS. La
manière dont les clients DNS inscrivent et mettent à jour leurs propres
conventions constituent des règles globales dont l’implémentation peut entrer
en interaction avec d’autres implémentations DNS, quel que soit leur auteur.
Grâce aux conventions d’appellation standard DNS, les organisations qui
implémentent un espace de noms
DNS peuvent aussi utiliser ce dernier sur Internet.
Les conventions d’appellation standard DNS autorisent
un sous-ensemble limité du jeu de caractères ASCII. La RFC (Request for
Comments) 1123 spécifie les caractères valides dans les noms DNS :
A-Z ; a-z ; 0-9 ; Trait
d’union (-)
Tous les caractères non valides sont remplacés par des
traits d’union. Par exemple, si vous utilisez le trait de soulignement dans un
nom d’ordinateur, il est remplacé par un trait d’union.
4. Installation du service Serveur DNS
Pour installer DNS on suit la procédure
suivante :
1. Ouvrez une session avec un compte d’utilisateur
sans droits d’administration.
2. Cliquez sur Démarrer, puis sur Panneau de
configuration.
3. Dans le Panneau
de configuration, ouvrez Outils d’administration, cliquez avec le
bouton droit sur Gérer votre serveur, puis sélectionnez Exécuter en tant que.
4. Dans la boîte de
dialogue Exécuter
en tant que,
sélectionnez L’utilisateur
suivant,
entrez un compte d’utilisateur et un mot de passe bénéficiant des autorisations
nécessaires à la réalisation de cette tâche, puis cliquez sur OK.
5. Dans la fenêtre Assistant
Gérer votre serveur, cliquez sur Ajouter ou supprimer un rôle.
6. Dans la page Étapes
préliminaires, cliquez sur Suivant.
7. Dans la page Rôle du
serveur,
sélectionnez Serveur
DNS,
puis cliquez sur Suivant.
8. Dans la page Aperçu des
sélections,
cliquez sur Suivant.
9. Si un message
vous y invite, insérez le CD-ROM de Microsoft Windows Server 2003.
10. Dans la page Bienvenue
dans l’Assistant Configurer un serveur DNS, cliquez sur Annuler.
Vous aurez
l’occasion de configurer le service DNS dans une application pratique
ultérieure.
11. Dans la page Assistant
Configurer votre serveur, cliquez sur Terminer.
5. Configuration des propriétés du service Serveur DNS
5.1. Composants d’une solution DNS
Les composants
d’une solution DNS sont les clients DNS, les serveurs DNS et les
enregistrements de ressources DNS. Les enregistrements de ressources se
trouvent dans la base de données du serveur DNS. Si votre solution DNS est
connectée à Internet, les serveurs DNS situés sur Internet peuvent être
utilisés
5.2. Qu’est-ce qu’une requête DNS
Une requête
est une demande de résolution de noms envoyée à un serveur DNS. Il existe
deux types de requêtes : requêtes récursives et requêtes itératives.
5.2.1. Requête récursive
Une requête récursive est
une requête envoyée à un serveur DNS dans laquelle le client DNS demande au
serveur de fournir une réponse complète. En retour, le serveur peut uniquement
renvoyer une réponse complète ou indiquer qu’il ne sait pas résoudre le nom.
Une requête récursive ne peut pas être redirigée vers un autre serveur DNS.
Les
requêtes récursives sont lancées par un client DNS ou par un serveur DNS
configuré pour utiliser des redirecteurs. Une requête récursive place toute la
responsabilité de la réponse finale sur le serveur interrogé.
La
réponse à une requête récursive peut être positive ou négative. Dans une
requête récursive, le serveur DNS interrogé est sommé de renvoyer l’une des
trois réponses suivantes :
- Les données demandées.
- Un message d’erreur
indiquant que les données du type demandé n’existent pas.
- Un message indiquant
que le nom de domaine spécifié n’existe pas.
5.2.2. Fonctionnement d’une requête récursive
Le
fonctionnement d’une requête récursive envoyée par un client à son serveur DNS
configuré comprend les étapes suivantes :
1. Le
client envoie une requête récursive au serveur DNS local.
2. Le
serveur DNS local essaie de trouver une réponse dans la zone de recherche
directe et dans le cache.
3.
S’il trouve la réponse à la requête, le serveur DNS la renvoie au client.
4.
S’il ne trouve pas de réponse, le serveur DNS utilise l’adresse
d’un redirecteur ou des indications de racine pour chercher plus haut dans
l’arborescence.
5.2.3. Requêtes itératives
Une
requête itérative est une requête envoyée à un serveur DNS dans laquelle
le client DNS demande la meilleure réponse que peut fournir le serveur DNS sans
faire appel à d’autres serveurs DNS. Les requêtes itératives sont parfois
appelées requêtes non récursives. Le résultat d’une requête itérative est
souvent une référence à un autre serveur DNS situé plus bas dans l’arborescence
DNS.
Dans
le cas d’une requête récursive, une référence n’est pas une réponse acceptable.
Une
requête itérative vise à ce que le serveur DNS, désormais en mesure d’utiliser
la requête récursive du client, soit chargé de trouver une réponse à la
question de ce dernier. Le serveur DNS interroge alors sa propre base de
données ou s’adresse à d’autres serveurs DNS, situés à différents niveaux de
l’espace de noms de domaines, afin de trouver le serveur DNS qui fait autorité
pour la requête d’origine.
En
règle générale, un serveur DNS envoie une requête itérative à d’autres serveurs
DNS après avoir reçu d’un client une requête récursive. Dans une requête
itérative, le serveur de noms interrogé renvoie au demandeur la meilleure
réponse qu’il possède. La réponse à une requête itérative peut être :
- une réponse positive
;
- une réponse négative
;
- une référence à un autre serveur.
5.2.4. Fonctionnement d’une requête itérative
Dans
l’illustration, le serveur DNS local n’a pas réussi à résoudre le nom demandé
en utilisant sa mémoire cache et il ne fait pas autorité pour le domaine.
Il
commence donc à rechercher le serveur DNS qui fait autorité en interrogeant
d’autres serveurs DNS. Pour trouver le serveur DNS qui fait autorité pour le
domaine, le serveur DNS résout le nom de domaine pleinement qualifié, de la
racine jusqu’à l’hôte, en utilisant des requêtes itératives. Le traitement de
cet exemple se déroule comme suit :
1. Le
serveur DNS local reçoit une requête récursive d’un client DNS. Par exemple :
Le serveur DNS local reçoit une requête récursive de Computer1 concernant
mail1.nwtraders.com.
2. Le
serveur DNS local envoie une requête itérative au serveur racine pour obtenir
un serveur de noms faisant autorité.
3. Le
serveur Racine répond par une référence à un serveur DNS plus proche du nom de
domaine demandé.
Par
exemple : Le serveur racine répond par une référence au serveur DNS associé au
domaine .com.
4. Le
serveur DNS local envoie ensuite une requête itérative au serveur DNS plus
proche du nom de domaine demandé.
Par
exemple : Le serveur DNS local envoie une requête itérative au serveur
DNS
de .com.
5. Le
processus continue jusqu’à ce que le serveur DNS local reçoive une réponse
faisant autorité.
Par
exemple : Le serveur DNS de .com répond par une référence au serveur DNS de
nwtraders.com. Ensuite, le serveur DNS local envoie une requête itérative au
serveur DNS de nwtraders.com pour obtenir un nom faisant autorité du serveur de
noms faisant autorité. Le serveur DNS local reçoit une réponse faisant autorité
du serveur DNS de nwtraders.com.
6.
Cette réponse est alors envoyée au client DNS.
Par
exemple : Le serveur DNS local envoie la réponse faisant autorité à
Computer1
qui peut alors se connecter à mail1.nwtraders.com en utilisant l’adresse IP
correcte.
5.3. Les indications de racine
Les indications
de racine sont des enregistrements de ressources DNS stockés sur un serveur
DNS qui répertorient les adresses IP des serveurs racines du système DNS.
5.4. Fonction d’une indication de racine
Lorsque le serveur DNS reçoit une requête DNS, il
consulte sa mémoire cache. Il essaie ensuite de trouver le serveur DNS qui fait
autorité pour le domaine demandé. S’il n’a pas l’adresse IP du serveur DNS faisant
autorité pour ce domaine et qu’il est configuré avec les adresses IP des
indications de racine, le serveur DNS interroge un serveur racine sur le
domaine situé à gauche du domaine racine de la requête.
Le serveur racine DNS renvoie alors l’adresse IP du
domaine à gauche du domaine racine et le serveur DNS continue de parcourir le
nom de domaine pleinement qualifié jusqu’à ce qu’il trouve le domaine qui fait
autorité.
Les indications de racine sont stockées dans le
fichier Cache.dns qui se trouve dans le dossier %Systemroot%\System32\Dns.
5.5. Les redirecteurs
Un redirecteur
est un serveur DNS que d’autres serveurs DNS internes désignent comme
responsable du transfert des requêtes pour la résolution de noms de domaines
externes ou hors site.
Lorsqu’un serveur
de noms DNS reçoit une requête, il tente de trouver l’information demandée dans
ses propres fichiers de zone. Si cette méthode échoue (parce que le serveur ne
fait pas autorité pour le domaine demandé ou parce qu’il n’a pas mis
l’enregistrement en mémoire cache lors d’une recherche précédente), le serveur
doit communiquer avec d’autres serveurs de noms pour résoudre la requête. Dans
un réseau mondial comme Internet, les requêtes DNS hors d’une zone locale
exigent parfois une interaction avec des serveurs de noms DNS via des liaisons
de réseau étendu (WAN), à l’extérieur de l’organisation. La création de
redirecteurs DNS permet de désigner des serveurs de noms particuliers pour le
trafic DNS qui emprunte des liaisons WAN.
Vous pouvez
sélectionner comme redirecteurs des serveurs de noms DNS spécifiques qui
résoudront des requêtes DNS pour le compte d’autres serveurs DNS.
Dans
l’illustration, le serveur DNS local n’a pas réussi à résoudre le nom demandé
en utilisant sa mémoire cache et ses fichiers de zone. Il transmet donc la
demande au redirecteur. Le redirecteur commence alors à interroger d’autres
serveurs de noms à l’aide de requêtes itératives. Les redirecteurs DNS
procèdent comme suit :
1. Le
serveur DNS local reçoit une requête récursive d’un client DNS.
Par
exemple : Le serveur DNS local reçoit une requête récursive de
Computer1.
2. Le
serveur DNS local transmet la demande au redirecteur.
3. Le
redirecteur envoie une requête itérative au serveur racine pour obtenir une
réponse d’un serveur de noms faisant autorité.
4. Le
serveur racine répond par une référence à un serveur DNS plus proche du nom de
domaine demandé.
Par
exemple : Le serveur racine répond par une référence au serveur DNS associé au
domaine .com.
5. Le
redirecteur envoie ensuite une requête itérative au serveur DNS plus proche du
nom de domaine demandé.
Par
exemple : Le redirecteur envoie une requête itérative au serveur DNS de .com.
6. Le
processus continue jusqu’à ce que le redirecteur reçoive une réponse faisant
autorité.
Par
exemple : Le serveur DNS de .com répond par une référence au serveur DNS de
nwtraders.com. Ensuite, le redirecteur envoie une requête itérative au serveur
DNS de nwtraders.com pour obtenir un serveur de noms faisant autorité. Le
redirecteur reçoit alors une réponse faisant autorité du serveur DNS de
nwtraders.com.
7. Le
redirecteur envoie la réponse au serveur DNS local qui la transmet au client
DNS.
Par
exemple : Le redirecteur envoie la réponse au serveur DNS local qui la transmet
à Computer1.
5.6. La mise en cache du serveur DNS
La mise
en cache est le processus qui consiste à stocker temporairement dans un
sous-système de mémoire spécial des informations ayant fait l’objet d’un accès
récent pour y accéder plus rapidement ensuite.
La
mise en cache permet de répondre plus rapidement aux requêtes et réduit le
trafic DNS sur le réseau. En plaçant en mémoire cache les réponses fournies par
le système DNS, le serveur DNS peut ensuite résoudre certaines requêtes déjà
traitées à partir de sa seule mémoire cache. Cela réduit considérablement le
temps de réponse et élimine le trafic réseau associé à l’envoi de la requête à
un autre serveur DNS.
5.7. Fonctionnement du cache des serveurs DNS
Pendant
qu’il traite une requête récursive, un serveur peut être amené à envoyer
plusieurs requêtes pour obtenir la réponse définitive. Dans un scénario du pire
cas, le serveur de noms local commence en haut de l’arborescence DNS par l’un
des serveurs de noms racines, puis descend progressivement dans l’arborescence
jusqu’à ce qu’il obtienne les données demandées.
Le
serveur place en mémoire cache toutes les informations reçues au cours de ce
processus, pendant une durée spécifiée dans les données qu’il reçoit. Cette
durée de conservation, appelée durée de vie (TTL, time to live), est
exprimée en secondes. Elle est déterminée par l’administrateur de serveur
associé à la zone principale qui contient les données. Une durée de vie courte
permet de garantir une meilleure cohérence des informations concernant le
domaine à travers le réseau dans l’éventualité où ces données changent souvent.
D’un autre côté, cela alourdit la charge des serveurs qui contiennent ces
données et augmente le trafic
Internet.
À partir du moment où les données sont placées en mémoire cache, les
modifications affectant les enregistrements de ressources risquent de ne pas
être disponibles immédiatement sur Internet tout entier.
Une
fois que les données sont placées en mémoire cache, leur durée de vie commence
à décrémenter, de sorte que le serveur DNS sait quand il doit les supprimer du
cache. Quand le serveur DNS répond à une requête grâce à sa mémoire cache, il
fournit également la durée de vie restante des données. Le programme de
résolution met ensuite les données dans son propre cache et utilise la durée de
vie communiquée par le serveur
6. Configuration des zones DNS
6.1. Enregistrements de ressources
Un enregistrement
de ressource est une structure de base de données DNS standard qui contient
des informations utilisées pour traiter les requêtes DNS.
Après
avoir installé le service Serveur DNS et configuré les propriétés du service
DNS, il ne vous reste plus qu’à achever le service en ajoutant des mappages de
nom d’hôte à adresse IP. Ces mappages sont appelés enregistrements de
ressources dans le système DNS. Il existe différents types d’enregistrements de
ressources. Les types d’enregistrements de ressources que vous créez dans le
système DNS dépendent de vos besoins en matière de résolution de noms.
6.2. Zones DNS
Avant
d’ajouter des enregistrements de ressources, vous devez créer dans le système
DNS la structure qui va les accueillir. Dans DNS, ces conteneurs logiques sont
appelés des zones. Lorsque vous créez une zone, vous créez un fichier
de zone pour stocker les propriétés et les enregistrements de ressources de la
zone. Il existe plusieurs configurations de zone possibles dans DNS. Les zones
que vous allez créer seront déterminées par les besoins en matière de résolution
de noms dans votre environnement.
Une
fois que les zones DNS sont créées et remplies avec des enregistrements de
ressources, le service DNS est en mesure de prendre en charge la résolution de
noms d’hôtes.
Une
zone est également la représentation physique d’un ou plusieurs domaines DNS.
Par exemple, si vous avez un espace de noms de domaines DNS south.nwtraders.com,
vous pouvez créer sur un serveur DNS une zone south.nwtraders.com qui contient
tous les enregistrements de ressources situés dans le domaine Training.
Le
système DNS permet de diviser un espace de noms DNS en zones. Pour chaque nom
de domaine DNS inclus dans une zone, la zone devient la source qui fait
autorité pour les informations concernant ce domaine.
Les
fichiers de zone sont gérés sur des serveurs DNS. Vous pouvez configurer un
serveur DNS unique pour héberger zéro, une ou plusieurs zones. Chaque zone peut
faire autorité pour un ou plusieurs domaines DNS, à condition que ces domaines
soient contigus dans l’arborescence DNS. Les zones peuvent être stockées dans
des fichiers texte plats ou dans la base de données Active Directory.
Les
caractéristiques d’une zone sont les suivantes :
- Une zone est un
ensemble de mappages de nom d’hôte à adresse IP pour des hôtes situés dans
une portion contiguë de l’espace de noms DNS.
- Les données d’une
zone sont gérées sur un serveur DNS et peuvent être stockées de deux
manières :
• En tant que fichier de zone plat contenant des
listes de mappages ;
• Dans une base de données Active Directory.
- Un serveur DNS fait
autorité pour une zone s’il héberge les enregistrements de ressources
correspondant aux noms et aux adresses que les clients demandent dans le
fichier de zone.
Une
zone DNS est :
- soit une zone
principale, secondaire ou de stub.
- soit une zone de
recherche directe ou inversée.
6.3. Sécurisation d’une zone DNS
Pour
plus de sécurité, vous pouvez contrôler les personnes autorisées à administrer
les zones DNS en modifiant la liste de contrôle d’accès discrétionnaire (DACL, discretionary
access control list) sur les zones DNS qui sont stockées dans Active
Directory. La liste DACL permet de contrôler les autorisations accordées aux
utilisateurs et aux groupes Active Directory qui peuvent contrôler les zones
DNS
6.4. Types de zones DNS
Lorsque
vous configurez un serveur DNS, vous pouvez définir plusieurs types de zones ou
aucun, selon le type de rôle du serveur DNS dans le réseau.
Il
existe de nombreuses options pour obtenir une configuration optimale du serveur
DNS en fonction des décisions que vous prenez concernant notamment la topologie
du réseau et la taille de l’espace de noms. Le fonctionnement normal des
serveurs DNS fait intervenir trois zones :
- zone principale ;
- zone secondaire ;
- zone de stub.
Zone principale
Une
zone principale est l’exemplaire faisant autorité de la zone DNS. Les
enregistrements de ressources y sont créés et gérés.
Lorsque
vous configurez des serveurs DNS pour héberger les zones d’un domaine, le
serveur principal est normalement situé à un emplacement où il est accessible
pour administrer le fichier de zone.
6.4.1. Zone secondaire
Une
zone secondaire est une copie en lecture seule de la zone DNS. Les enregistrements
contenus dans la zone secondaire ne peuvent pas être modifiés ; les
administrateurs peuvent modifier uniquement les enregistrements de la zone DNS
principale.
Normalement,
un serveur secondaire au moins est configuré pour la tolérance de panne. Toutefois,
il est possible de configurer plusieurs serveurs secondaires à d’autres
emplacements, de telle sorte que les enregistrements de la zone puissent être
résolus sans que la requête ne franchisse des liaisons WAN.
6.4.2. Zone de stub
Les
zones de stub sont des copies d’une zone qui contiennent uniquement les
enregistrements de ressources nécessaires à l’identification du serveur DNS
faisant autorité pour la zone en question. Une zone de stub contient un sous-ensemble
des données de la zone qui se compose d’un enregistrement SOA, NS et A,
également appelé enregistrement de résolution par requêtes successives.
Une
zone de stub est en quelque sorte un signet qui pointe simplement vers le
serveur DNS qui fait autorité pour la zone DNS concernée.
Vous
pouvez utiliser des zones de stub lorsque les indications de racine pointent
vers un serveur DNS interne et non vers les serveurs racines situés sur
Internet.
À des
fins de sécurité, le serveur DNS est conçu pour résoudre certaines zones
seulement.
Pour
modifier un type de zone DNS :
1.
Ouvrez la console DNS.
2.
Dans la console DNS, sélectionnez la zone à modifier.
3.
Dans le menu Action, cliquez sur Propriétés.
4.
Sous l’onglet Général, cliquez sur Modifier.
5.
Dans la boîte de dialogue Modification du type de zone, sélectionnez
l’une des options suivantes, puis cliquez sur OK.
• Zone
principale si cette zone doit contenir une copie de la zone acceptant les
mises à jour directes.
• Zone
secondaire si cette zone doit contenir une copie d’une zone existante.
• Zone
de stub si cette zone doit contenir une copie d’une zone contenant
uniquement des enregistrements NS (serveur de noms), des enregistrements SOA
(source de noms) et éventuellement des enregistrements de résolution par
requêtes successives.
6.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de la zone, cliquez sur OK.
6.4.3. Zones de recherche directe et inversée
Après
avoir décidé si une zone est une zone principale, une zone secondaire ou une
zone de stub, vous devez déterminer dans quel type de zone de recherche les
enregistrements de ressources seront stockés, à savoir une zone de recherche
directe ou une zone de recherche inversée.
Zone de
recherche directe
Dans
le système DNS, une recherche directe est un processus d’interrogation
qui recherche le nom affiché du domaine DNS d’un ordinateur hôte pour trouver
son adresse IP.
Dans
le Gestionnaire DNS, les zones de recherche directe s’appuient sur des
noms de domaines DNS et contiennent généralement des enregistrements de
ressources de type A (hôte).
Zone de
recherche inversée
Dans le système DNS, une recherche inversée est
un processus d’interrogation qui recherche l’adresse IP d’un ordinateur hôte
pour trouver son nom affiché dans le domaine DNS.
Dans le Gestionnaire DNS, les zones de recherche
inversée s’appuient sur le nom de domaine in-addr.arpa et contiennent
généralement des enregistrements de ressources de type PTR (pointeur).
Pour
configurer une zone de recherche directe sur une zone principale :
1.
Ouvrez la console DNS.
2.
Dans la console DNS, cliquez avec le bouton droit sur le serveur DNS, puis
cliquez sur Nouvelle
zone.
3.
Dans la page Bienvenue, cliquez sur Suivant.
4.
Dans la page Type
de zone,
vérifiez que l’option Zone principale est sélectionnée, puis cliquez sur Suivant.
5.
Dans la page Zone
de recherche directe ou inversée, vérifiez que l’option
Zone de recherche directe est sélectionnée,
puis cliquez sur Suivant.
6.
Dans la page Nom
de la zone,
entrez le nom DNS de la zone pour laquelle le serveur DNS considéré fera
autorité, puis cliquez sur Suivant.
7.
Dans la page Fichier
zone,
cliquez sur Suivant
pour
accepter les valeurs par défaut.
8.
Dans la page Mise
à niveau dynamique, sélectionnez l’une des options
suivantes,
puis cliquez sur Suivant.
a.
N’autoriser
que les mises à jour dynamiques sécurisées (recommandé pour Active Directory). Cette option
n’est disponible que pour les zones intégrées à Active Directory.
b.
Autoriser
à la fois les mises à jour dynamiques sécurisées et non sécurisées. Cette option
n’est pas recommandée car elle accepte les mises à jour provenant de sources
non approuvées.
c.
Ne
pas autoriser les mises à jour dynamiques. Cette option vous oblige à mettre
à jour les enregistrements manuellement.
9.
Dans la page Fin
de l’Assistant Nouvelle zone, cliquez sur Terminer.
10.
Fermez la console DNS.
Pour configurer une zone de recherche inversée sur une
zone principale :
1. Ouvrez la console DNS.
2. Dans la console DNS, cliquez avec le bouton droit
sur le serveur DNS, puis cliquez sur Nouvelle zone.
3. Dans la page Bienvenue, cliquez sur Suivant.
4. Dans la page Type de zone, vérifiez que
l’option Zone principale est sélectionnée, puis cliquez sur Suivant.
5. Dans la page Zone de recherche directe ou
inversée, sélectionnez l’option
Zone de recherche inversée, puis cliquez sur Suivant.
6. Dans la page Nom de la zone de recherche
inversée, dans le champ ID réseau, tapez la partie de l’adresse IP
de la zone qui représente l’ID réseau, puis cliquez sur Suivant.
7. Dans la page Fichier zone, cliquez sur Suivant
pour accepter les valeurs par défaut.
8. Dans la page Mise à niveau dynamique,
sélectionnez l’une des options suivantes, puis cliquez sur Suivant.
a. N’autoriser que les mises à jour dynamiques
sécurisées (recommandé pour Active Directory)
b. Autoriser à la fois les mises à jour dynamiques
sécurisées et non sécurisées
c. Ne pas autoriser les mises à jour dynamiques
9. Dans la page Fin de l’Assistant Nouvelle zone,
cliquez sur Terminer.
10. Fermez la console DNS.
6.5. Transfert de zone DNS
Un
transfert de zone est le transfert total ou partiel des données d’une zone à
partir du serveur DNS principal qui héberge la zone vers un serveur DNS
secondaire qui héberge une copie de cette zone. Lorsque des modifications sont
apportées à la zone sur un serveur DNS principal, ce dernier informe les
serveurs DNS secondaires que des modifications ont eu lieu et qu’elles sont
répliquées vers tous les serveurs DNS secondaires de la zone concernée par le
biais de transferts de zone.
Il
existe deux types de transferts de zone DNS :
Transfert de zone complet est le type
de requête standard pris en charge par tous les serveurs DNS pour mettre à jour
et synchroniser les données d’une zone lorsque celle-ci a subi des
modifications. Lorsqu’une requête DNS est effectuée avec le type de requête
AXFR, la réponse est un transfert de l’intégralité de la zone. Une requête AXFR
est une demande de transfert de zone complet.
Transfert de zone
incrémentiel est un autre type de
requête utilisé par certains serveurs DNS pour mettre à jour et synchroniser
les données d’une zone lorsque celle-ci a subi des modifications depuis la
dernière mise à jour. Lorsque deux serveurs DNS prennent en charge le transfert
de zone incrémentiel, ils peuvent effectuer un suivi et transférer uniquement
les modifications incrémentielles des enregistrements de ressources entre deux
versions de la zone. Une requête IXFR est une demande de transfert de zone
incrémentiel.
Le
but d’un transfert de zone est de garantir que les deux serveurs DNS hébergeant
la même zone détiennent les mêmes informations concernant cette zone. Sans
transfert de zone, les données seraient à jour sur le serveur principal, mais
pas sur le serveur secondaire ; par conséquent, le serveur DNS secondaire ne
pourrait pas prendre en charge la résolution de noms pour la zone considérée.
6.5.1. Processus de transfert de zone
La procédure
suivante résume les étapes d’un transfert de zone, qu’il soit complet ou
incrémentiel.
1. Le serveur
secondaire de la zone attend un certain temps (spécifié par l’intervalle
d’actualisation dans l’enregistrement de ressource SOA obtenu du serveur
maître). Le serveur secondaire demande alors son SOA au serveur maître.
2. Le serveur
maître de la zone répond en renvoyant l’enregistrement de ressource SOA.
3. Le serveur
secondaire de la zone compare le numéro de série renvoyé à
son propre numéro
de série. Si le numéro de série envoyé par le serveur maître pour la zone est
supérieur au numéro de série stocké sur le serveur secondaire, cela signifie
que la base de données du serveur secondaire n’est pas à jour. Le serveur secondaire
envoie alors une requête AXFR pour demander un transfert de zone complet. Si le
serveur DNS prend en charge les transferts de zone incrémentiels (comme dans
Windows Server 2003 et Windows 2000), il envoie une requête IXFR pour demander
un transfert de zone incrémentiel afin de récupérer les enregistrements de
ressources qui ont été modifiés depuis le transfert précédent.
4. Dans le cas d’un
transfert de zone complet, le serveur maître envoie la base de données de la
zone au serveur secondaire ; dans le cas d’un transfert de zone incrémentiel,
le serveur maître envoie uniquement les données de la zone qui ont changé.
6.6. Notification DNS (DNS Notify)
DNS
Notify est une mise à jour de la
spécification d’origine du protocole DNS qui permet d’informer les serveurs
secondaires lorsqu’une zone est modifiée.
Une liste
de notification répertorie les autres serveurs DNS d’une zone qui doivent
être informés des modifications de cette zone. La liste de notification que le
serveur maître tient à jour est constituée des adresses IP des serveurs DNS
configurés comme serveurs secondaires pour la zone considérée. Lorsque les
serveurs figurant dans cette liste reçoivent une notification de modification,
ils initialisent un transfert de zone avec un autre serveur DNS et mettent à
jour la zone.
6.6.1. Fonctionnement de DNS Notify
Conformément
à l’illustration, le processus DNS Notify se déroule de la manière suivante :
1. La
zone locale hébergée sur un serveur DNS principal est mise à jour.
2.
Dans l’enregistrement de ressource SOA, le champ Numéro de série est mis
à jour pour indiquer qu’une nouvelle version de la zone a été écrite sur un
disque.
3. Le
serveur principal envoie un message de notification à tous les serveurs qui
figurent dans sa liste de notification.
4.
Tous les serveurs secondaires de la zone qui reçoivent le message de
notification réagissent en renvoyant une requête de type SOA au serveur
principal expéditeur de la notification. Cette requête lance le processus de
transfert de zone DNS.
Pour
configurer un transfert de zone DNS et DNS Notify :
1.
Ouvrez la console DNS.
2.
Développez le serveur approprié, puis développez soit Zones de recherche
directe, soit Zones de recherche inversée.
3.
Sélectionnez la zone DNS appropriée.
4.
Dans le menu Action, cliquez sur Propriétés.
5.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de la zone DNS, sélectionnez
l’onglet
Transferts
de zone et vérifiez que l’option Autoriser
les transferts de zone est activée.
6.
Sélectionnez la case d’option Uniquement vers les serveurs suivants.
7.
Dans le champ Adresse IP, tapez l’adresse IP du serveur DNS vers lequel
les données de la zone seront transférées, puis cliquez sur Ajouter.
8.
Sous l’onglet Transferts de zone de la boîte de dialogue Propriétés de
la zone DNS, cliquez sur Notifier.
9.
Dans la boîte de dialogue Notifier, cliquez sur l’option Les serveurs
suivants.
10.
Dans le champ Adresse IP, tapez l’adresse IP du serveur DNS qui recevra
la notification automatique, puis cliquez sur OK.
11.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de la zone, cliquez sur OK.
12.
Fermez la console DNS.
6.7. Mise à jour dynamique
Une mise
à jour dynamique est le processus par lequel un client DNS crée, inscrit ou
met à jour de façon dynamique ses enregistrements dans des zones maintenues par
des serveurs DNS qui peuvent accepter et traiter des messages pour des mises à
jour dynamiques.
Le
processus de mise à jour manuelle des enregistrements de ressources clients est
mal adapté dans le cas d’une grande organisation qui modifie en permanence les
enregistrements de ressources DNS. Une organisation de grande taille avec des
modifications dynamiques doit avoir recours à la méthode dynamique de mise à
jour des enregistrements de ressources DNS.
L’inscription
et la mise à jour dynamiques permettent à des ordinateurs clients DNS de
communiquer automatiquement avec le serveur DNS pour inscrire et mettre à jour
leurs propres enregistrements de ressources. Dans une implémentation de DNS qui
utilise un serveur DNS exécutant Microsoft Windows NT® 4.0 et les versions
antérieures de BIND (Berkeley Internet Name Domain), l’administrateur doit
modifier manuellement le fichier de zone approprié si les informations de
référence d’un enregistrement de ressource doivent être modifiées. À mesure que
le nombre d’enregistrements DNS augmente dans une zone, au point qu’il devient
impossible de les gérer manuellement, le passage à la mise à jour dynamique
devient indispensable.
6.7.1. Comment les clients DNS inscrivent et mettent à jour de manière dynamique leurs enregistrements de ressources
Les
clients DNS exécutant Windows Server 2003, Windows 2000 et Windows XP sont
configurés par défaut pour inscrire et mettre à jour dynamiquement leurs noms
d’hôtes et leurs adresses IP dans DNS.
Qu’un
client DNS se voit affecter son adresse IP par DHCP ou de façon statique, il
peut inscrire et mettre à jour dynamiquement son nom d’hôte et son adresse IP
dans DNS.
Le
composant qui inscrit l’enregistrement de ressource DNS pour un client DNS est
le service Client DHCP. Même sur les clients qui sont configurés avec des
données pour une adresse IP statique, le service Client DHCP doit être exécuté
pour que le client statique inscrive ses enregistrements de ressources dans
DNS.
La
procédure ci-dessous résume les étapes à suivre pour mettre à jour
dynamiquement des clients DNS :
1. Le
client DNS envoie une requête SOA au serveur DNS qui fait autorité pour
l’enregistrement de ressource avec lequel le client DNS souhaite s’inscrire.
2. Le
serveur DNS renvoie le nom de zone et l’adresse IP du serveur DNS faisant
autorité pour la zone que le client DNS souhaite inscrire sur le serveur DNS.
3. Le
client DNS envoie ensuite au serveur DNS faisant autorité pour la zone une mise
à jour d’assertion qui vérifie l’absence d’inscription antérieure dans la zone.
4. Le
serveur DNS répond au client DNS.
5. Si
aucune inscription n’existe dans la zone DNS, le client DNS envoie un package
de mise à jour dynamique pour inscrire l’enregistrement de ressource.
Si le
client DNS ne met pas à jour son enregistrement de ressource dans la base de
données DNS comme indiqué dans la procédure précédente, il continue d’essayer
de mettre à jour son enregistrement de ressource dans DNS.
1. Le
client DNS essaie d’inscrire l’enregistrement auprès d’autres serveurs
principaux de la zone. Seule une zone intégrée à Active Directory peut avoir
plusieurs serveurs principaux.
2. Si
toutes les tentatives échouent, le client essaie à nouveau d’inscrire
l’enregistrement au bout de cinq minutes, puis au bout de dix minutes.
3.
Ces échecs aboutissent à un modèle répétitif de tentatives 50 minutes après la
dernière tentative.
6.7.2. Comment un serveur DHCP inscrit et met à jour de manière dynamique les enregistrements de ressources
Fonction de la mise à jour
dynamique DNS à l’aide d’un serveur DHCP
Dans
la mesure où les clients de bas niveau ne peuvent pas inscrire ni mettre à jour
leurs propres enregistrements de ressources, Microsoft a conçu leur
implémentation du serveur DHCP de manière à ce qu’il puisse inscrire les
enregistrements de ressources de clients DNS dans le système DNS pour le compte
des clients DHCP.
Sur
un serveur DHCP exécutant Windows Server 2003 ou Windows 2000, vous pouvez
configurer le serveur DHCP pour qu’il mette à jour dynamiquement les enregistrements
de ressources dans DNS pour le compte des clients DHCP du réseau. Les
enregistrements de ressources des clients qui exécutent Windows NT 4.0 ou une
version antérieure peuvent être entrés dans la base de données DNS si DHCP est
configuré pour les mettre à jour dynamiquement pour le compte de ces clients.
Les
administrateurs peuvent configurer les serveurs DHCP qui exécutent
Windows
Server 2003 ou Windows 2000 pour qu’ils mettent à jour les enregistrements de
ressources des clients DNS des types suivants :
- Tout client DHCP de
bas niveau qui ne demande pas de mises à jour dynamiques.
- Tout client DHCP, y
compris ceux qui exécutent Windows XP et Windows 2000, qu’il demande ou
non une mise à jour dynamique.
Processus de mise à jour
dynamique pour un client de bas niveau
Dans
l’illustration, le serveur DHCP qui exécute Windows Server 2003 effectue des
mises à jour dynamiques pour un client de bas niveau :
1. Le
client DHCP effectue une demande de bail IP.
2. Le
serveur DHCP accorde un bail IP.
3. Le
serveur DHCP génère automatiquement le nom de domaine pleinement qualifié
(FQDN) du client en ajoutant au nom du client le nom de domaine défini pour
l’étendue DHCP. Le nom du client est fourni dans le message DHCPREQUEST envoyé
par le client.
4. En
utilisant le protocole de mise à jour dynamique, le serveur DHCP met à jour:
a. le
nom DNS du client pour la recherche directe (A) ;
b. le
nom DNS du client pour la recherche inversée (PTR).
La
possibilité d’inscrire les deux types d’enregistrements A et PTR permet à un
serveur DHCP exécutant Windows Server 2003 de jouer le rôle de proxy pour les
clients de bas niveau dans le cadre de l’inscription DNS.
Processus de mise à jour
dynamique pour un client Windows XP
Les
étapes ci-dessous décrivent le processus de mise à jour dynamique
DNS
effectué par un serveur DHCP exécutant Windows Server 2003 en configuration par
défaut pour le compte d’un client Windows XP :
1. Le
client DHCP effectue une demande de bail IP qui contient son nom de domaine
pleinement qualifié (FQDN) dans l’option 81 de la demande
DHCP.
2. Le
serveur DHCP accorde un bail IP.
3. Le
client se connecte au serveur DNS pour la MAJ de son enregistrement A.
4. Le
serveur DHCP met à jour le nom DNS inversé (PTR) du client en utilisant le
protocole de mise à jour dynamique.
6.7.3. Procédure de configuration d’un serveur DNS pour les mises à jour dynamiques
Pour
configurer un serveur DNS exécutant Windows Server 2003 afin qu’il accepte les
mises à jour dynamiques des enregistrements de ressources DNS :
1.
Ouvrez la console DNS.
2.
Dans l’arborescence de la console, cliquez avec le bouton droit sur la zone
concernée, puis cliquez sur Propriétés.
3.
Cliquez sur l’onglet Général puis, dans la liste déroulante Mises à
jour dynamiques, cliquez sur Non sécurisé et sécurisé.
4.
Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue Propriétés de la
zone DNS, puis fermez la console DNS.
6.7.4. Configuration des clients DNS exécutant Windows XP Professionnel pour les mises à jour dynamiques
Pour
configurer un client Windows XP Professionnel afin qu’il mette à jour
dynamiquement ses enregistrements de ressources DNS dans le système DNS :
1.
Dans le Panneau de configuration, ouvrez la boîte de dialogue Propriétés de
l’interface réseau appropriée.
2.
Dans la boîte de dialogue Propriétés, cliquez sur Protocole Internet
(TCP/IP), puis sur Propriétés.
3.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de Protocole Internet (TCP/IP),
cliquez sur Avancé.
4.
Sous l’onglet DNS de la boîte de dialogue Paramètres TCP/IP avancés,
activez la case à cocher Enregistrer les adresses de cette connexion dans
le système DNS.
5.
Sous l’onglet DNS de la boîte de dialogue Paramètres TCP/IP avancés,
activez la case à cocher Utiliser le suffixe DNS de cette connexion pour
l’enregistrement DNS.
6.
Dans la boîte de dialogue Paramètres TCP/IP avancés, cliquez sur OK.
7.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de Protocole Internet (TCP/IP),
cliquez sur OK.
8.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de la connexion réseau, cliquez sur
OK.
6.7.5. Configuration d’un serveur DHCP pour la mise à jour dynamique des enregistrements de ressources de clients DHCP
Pour configurer un serveur DHCP exécutant Windows
Server 2003
afin qu’il mette à jour dynamiquement des
enregistrements de ressources DNS dans le système DNS pour le compte de clients
DHCP :
1.
Ouvrez la console DHCP.
2.
Dans la console DHCP, sélectionnez le serveur DHCP approprié.
3.
Dans le menu Action, cliquez sur Propriétés.
4.
Sous l’onglet DNS, vérifiez que l’option Activer les mises à jour
dynamiques DNS en utilisant les paramètres ci-dessous est activée, puis
sélectionnez l’une des deux options proposées :
• Mettre
à jour les enregistrements PTR et A DNS uniquement si des clients DHCP le
demandent
• Toujours
mettre à jour dynamiquement les enregistrements PTR et A DNS
5.
Sous l’onglet DNS, vérifiez que l’option Ignorer les enregistrements
PTR et A lorsque le bail est supprimé est activée.
6.
Sous l’onglet DNS, activez si nécessaire l’option Mettre à jour
dynamiquement les enregistrements PTR et A DNS pour des clients DHCP qui ne
nécessitent aucune mise à jour, puis cliquez sur OK.
7.
Fermez la console DHCP.
6.7.6. Création manuelle d’enregistrements de ressources DNS
Pour
créer manuellement un enregistrement de ressource DNS :
1.
Ouvrez la console DNS.
2.
Dans l’arborescence de la console, cliquez avec le bouton droit sur la zone de
recherche directe principale appropriée, puis cliquez sur
Nouvel
hôte (A).
3.
Dans la boîte de dialogue Nouvel hôte, entrez dans le champ Nom le
nom d’ordinateur DNS du nouvel hôte.
4.
Dans la boîte de dialogue Nouvel hôte, entrez dans le champ Adresse
IP l’adresse IP du nouvel hôte.
5. Si
vous le souhaitez, sélectionnez Créer un pointeur d’enregistrement
PTR
associé pour créer un enregistrement
PTR dans une zone de recherche inversée à partir des informations que vous avez
entrées dans les zones Nom et Adresse IP.
6.
Dans la boîte de dialogue Nouvel hôte, cliquez sur Ajouter un hôte pour
ajouter le nouvel enregistrement d’hôte à la zone.
7.
Dans la boîte de message DNS, cliquez sur OK.
8.
Dans la boîte de dialogue Nouvel hôte, cliquez sur Terminé.
9.
Fermez la console DNS.
6.8. Zone DNS intégrée à Active Directory
Une zone
DNS intégrée à Active Directory est une zone DNS stockée dans Active
Directory.
Lorsque
vous configurez un contrôleur de domaine, Active Directory exige l’installation
de DNS. Les zones qui sont créées sur un serveur DNS configuré comme contrôleur
de domaine Active Directory peuvent être des zones DNS intégrées à Active
Directory.
Les
zones DNS intégrées à Active Directory présentent plusieurs avantages par
rapport aux zones DNS qui ne le sont pas. Elles peuvent utiliser Active
Directory pour :
- Stocker les données
de configuration de zone dans Active Directory au lieu de les stocker dans
un fichier de zone ;
- Utiliser la
réplication Active Directory à la place des transferts de zone ;
- Autoriser uniquement
les mises à jour dynamiques sécurisées
(à la
place des mises à jour sécurisées et non sécurisées sur une zone DNS non
intégrée à Active Directory).
7. Configuration d’un client DNS
Vous
avez installé le serveur DNS et configuré ses propriétés ; vous avez également
créé sur le serveur les zones DNS appropriées. Vous devez à présent faire en
sorte que les clients puissent s’inscrire ou créer leurs enregistrements de
ressources dans DNS et utiliser le système DNS pour résoudre des requêtes.
7.1. Serveurs DNS préférés et auxiliaires
Un serveur
DNS préféré est un serveur qui reçoit les requêtes DNS envoyées par le
client DNS. C’est également le serveur sur lequel le client DNS met à jour ses
enregistrements de ressources.
Un serveur
DNS auxiliaire est un serveur qui est utilisé lorsque le serveur DNS
préféré est inaccessible ou ne peut pas résoudre les requêtes DNS en provenance
d’un client DNS particulier parce que le service DNS est en panne.
Le
serveur auxiliaire n’est pas interrogé dans le cas d’une réponse négative à la
requête de résolution de noms.
S’il
n’a pas de serveur DNS préféré, le client DNS ne peut pas interroger un serveur
DNS.
Sans
serveur DNS auxiliaire, aucune requête DNS n’est résolue si le serveur
DNS
préféré est hors service. Vous pouvez avoir plusieurs serveurs DNS auxiliaires.
La
procédure ci-dessous décrit les étapes à suivre pour contacter les serveurs
DNS
préférés et auxiliaires.
1. Le
serveur DNS préféré répond à une requête ou une mise à jour DNS.
2. Si
le serveur DNS préféré ne répond pas à une requête ou une mise à jour
DNS,
celle-ci est redirigée vers le serveur DNS auxiliaire.
3. Si
le serveur DNS auxiliaire ne répond pas et que le client DNS est configuré avec
les adresses IP d’autres serveurs DNS, le client DNS envoie la requête ou la
mise à jour au serveur DNS suivant de la liste.
4. Si
l’un quelconque des serveurs DNS (serveur préféré, serveur auxiliaire ou tout
autre serveur de la liste) ne répond pas, il est supprimé temporairement de la
liste.
5. Si
aucun des serveurs DNS ne répond, la requête (ou mise à jour) du client DNS
échoue.
Si
vous n’avez pas de suffixe DNS configuré sur le client, la résolution et la
mise à jour des noms risquent de ne pas fonctionner correctement. En configurant
correctement des suffixes DNS sur le client, vous garantissez la réussite de la
résolution de noms.
L’option
de sélection de suffixe indique que la résolution de noms non qualifiés sur
l’ordinateur considéré est limitée aux suffixes du domaine principal et du
domaine de second niveau.
Par
exemple : Si votre suffixe DNS principal est nwtraders.msft et que vous essayez
de contacter Server1, l’ordinateur recherche Server1.nwtraders.msft et tous les
suffixes qui sont configurés comme suffixes spécifiques à la connexion.
L’option
Ajouter des suffixes parents indique que la résolution de noms non qualifiés
sur l’ordinateur considéré est limitée aux suffixes du domaine principal et au
suffixe spécifique à la connexion.
Par
exemple : Si votre suffixe DNS principal est sales.south.nwtraders.msft et que
vous essayez de contacter Server1, l’ordinateur interroge
server1.south.nwtraders.msft. Si la requête n’est pas résolue, l’ordinateur
interroge ensuite server1.nwtraders.msft.
Le
suffixe spécifique à la connexion fournit un espace pour configurer un suffixe
DNS propre à une connexion spécifique. Si un serveur DHCP configure cette
connexion et que vous ne spécifiez pas de suffixe DNS, le serveur DHCP affecte
un suffixe DNS s’il est configuré pour le faire.
Pour
configurer manuellement un client DNS afin qu’il utilise des serveurs DNS
préférés et auxiliaires :
1. À
partir de Connexions réseau, ouvrez la boîte de dialogue Propriétés associée
à l’interface réseau sur laquelle vous souhaitez configurer DNS.
2.
Sous l’onglet Général, sélectionnez Protocole Internet (TCP/IP),
puis cliquez sur Propriétés.
3.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de Protocole Internet (TCP/IP),
sélectionnez la case d’option Utiliser l’adresse de serveur DNS suivante.
4.
Dans le champ Serveur DNS préféré, tapez l’adresse IP du serveur DNS
préféré.
5.
Dans le champ Serveur DNS auxiliaire, tapez l’adresse IP du serveur DNS
auxiliaire, puis cliquez sur Avancé.
6.
Dans la boîte de dialogue Paramètres TCP/IP avancés, sélectionnez
l’onglet DNS ; dans le champ Suffixe DNS pour cette connexion,
tapez le suffixe DNS à attacher au nom d’hôte de l’ordinateur, puis cliquez sur
OK.
7.
Dans la boîte de dialogue Propriétés de Protocole Internet (TCP/IP),
cliquez sur OK.
8.
Fermez toutes les fenêtres.
8. Délégation d’une zone DNS
En
termes techniques, la délégation est le processus qui affecte l’autorité
sur les domaines enfants de votre espace de noms DNS à une autre entité en
ajoutant des enregistrements dans la base de données DNS.
En
tant que gestionnaire d’un domaine DNS, vous avez la possibilité de créer des
domaines enfants et leurs zones respectives qui pourront ensuite être stockés,
distribués et répliqués vers d’autres serveurs DNS. La gestion de ces zones
supplémentaires peut être déléguée à d’autres administrateurs. Pour déterminer
si vous devez ou non diviser votre espace de noms DNS pour déléguer des zones,
prenez en compte les facteurs suivants :
- nécessité de
déléguer la gestion d’une partie de votre espace de noms DNS à un autre
emplacement ou un autre secteur de votre organisation ;
- nécessité de diviser
une zone de grande taille en zones plus petites afin de répartir le trafic
entre plusieurs serveurs, d’améliorer les performances de la résolution de
noms DNS ou de créer un environnement DNS qui tolère mieux les pannes ;
- nécessité d’étendre
l’espace de noms en ajoutant des sous-domaines (par exemple, pour prendre
en charge l’ouverture d’une nouvelle filiale ou d’un nouveau site).
Pour
déléguer un sous-domaine à une zone DNS :
1.
Ouvrez la console DNS.
2.
Développez le serveur DNS approprié, développez Zones de recherche directe ou
Zones de recherche inversée, puis sélectionnez la zone à déléguer.
3.
Dans le menu Action, cliquez sur Nouvelle délégation.
4.
Dans la page Bienvenue, cliquez sur Suivant.
5.
Dans la page Nom du domaine délégué, dans le champ Domaine délégué,
entrez le nom du domaine délégué et cliquez sur Suivant.
6.
Dans la page Serveurs de noms, cliquez sur Ajouter.
7.
Dans la boîte de dialogue Nouvel enregistrement de ressource, dans le
champ Nom de domaine pleinement qualifié du serveur (FQDN), entrez le
nom de domaine pleinement qualifié du serveur DNS auquel déléguer le domaine,
puis cliquez sur Résoudre.
8.
Dans la boîte de dialogue Nouvel enregistrement de ressource, dans le champ
Adresse IP, vérifiez que l’adresse IP du serveur résolu est correcte,
puis cliquez sur OK.
9.
Dans la page Serveurs de noms, cliquez sur Suivant.
10.
Dans la page L’Assistant Nouvelle délégation est terminé, cliquez sur Terminer.
11.
Fermez la console DNS.
9. Gestion DNS
9.1. Durée de vie
Dans
le cadre de la gestion du système DNS, vous pouvez configurer la valeur de
durée de vie (TTL, Time-to-Live), utilisée dans les enregistrements de
ressources d’une zone pour déterminer la durée de mise en cache des enregistrements
par les clients ayant effectué une demande.
La
valeur de durée de vie est un délai exprimé en secondes qui figure dans
les enregistrements DNS retournés par une requête DNS. Ce délai indique aux
destinataires combien de temps ils peuvent conserver ou utiliser
l’enregistrement de ressource ou les données qu’il contient avant que ces
données n’arrivent à expiration et ne soient supprimées.
La
valeur de durée de vie d’une zone est appliquée à tous les enregistrements
créés dans cette zone. La valeur de durée de vie d’un enregistrement est
appliquée à l’enregistrement en question.
Le
processus de durée de vie opère comme suit :
1.
Les enregistrements de la zone sont envoyés à d’autres serveurs et clients DNS
sous la forme de réponses aux requêtes.
2. Les
serveurs et clients DNS qui stockent un enregistrement dans leur cache
conservent cet enregistrement pendant la période de durée de vie indiquée dans
celui-ci.
3. À
l’expiration de la durée de vie, l’enregistrement est supprimé du cache à la
fois sur le serveur DNS et sur le client DNS.
Si la
valeur de durée de vie prescrite est trop faible, le trafic lié aux requêtes DNS
augmente dans la mesure où les clients DNS demandent ces informations chaque
fois qu’elles sont supprimées de leur cache.
En
revanche, si la valeur de durée de vie d’un enregistrement est trop élevée, des
enregistrements obsolètes peuvent perdurer dans le cache des clients DNS.
9.2. Configuration des paramètres de vieillissement et de nettoyage
Le vieillissement
est un processus qui détermine si un enregistrement de ressource DNS
obsolète doit être supprimé de la base de données DNS.
Le nettoyage
est un processus qui consiste à supprimer les noms obsolètes ou caducs de
la base de données DNS.
Avec
la mise à jour dynamique, des enregistrements de ressources sont
automatiquement ajoutés aux zones dès qu’un ordinateur est démarré sur le
réseau. Dans certains cas, toutefois, ces enregistrements ne sont pas supprimés
automatiquement si l’ordinateur est supprimé du réseau. Ainsi, si un ordinateur
inscrit son propre enregistrement de ressource hôte (A) au démarrage et
qu’ensuite, sa connexion au réseau est rompue de manière incorrecte, cet
enregistrement hôte A risque ne pas être supprimé. Cette situation peut être
fréquente sur les réseaux comportant des ordinateurs et des utilisateurs
mobiles.
De
plus, les enregistrements de ressources obsolètes occupent de l’espace dans la
base de données DNS et peuvent allonger inutilement les délais des transferts
de zone. Ils peuvent en outre être envoyés en guise de réponse aux requêtes, ce
qui peut entraîner des problèmes de résolution de noms pour les clients DNS.
Pour
supprimer les enregistrements de ressources obsolètes de la base de données
DNS, Microsoft® Windows Server. 2003 avec DNS est capable de les nettoyer en
recherchant dans la base de données les enregistrements de ressources dont la
durée de vie est supérieure à une période spécifiée et de les en supprimer.
9.2.1. Paramètres de vieillissement et de nettoyage d’une zone
Pour
déterminer à quel moment les enregistrements doivent être nettoyés, DNS utilise
le datage attribué à chaque enregistrement, associé aux paramètres que vous
définissez.
Le
vieillissement et le nettoyage doivent être activés sur le serveur DNS et sur la
zone DNS. Ils comportent deux options configurables :
! L’intervalle
de non-actualisation correspond à la période durant laquelle le serveur DNS
n’accepte pas les tentatives d’actualisation. Pendant cet intervalle, les
enregistrements de ressources ne peuvent pas actualiser leur datage.
! L’intervalle
d’actualisation correspond à la période au cours de laquelle le serveur DNS
accepte les tentatives d’actualisation. Pendant cet intervalle, les enregistrements
de ressources peuvent actualiser leur datage.
Une tentative
d’actualisation est le processus par lequel un ordinateur demande une
actualisation de son enregistrement DNS. Elle a lieu lorsque le client, qui possède
l’enregistrement DNS, essaie de réinscrire son enregistrement de ressource.
Elle ne survient pas lorsqu’un client possédant l’enregistrement DNS met
à jour l’enregistrement de ressource (par exemple, quand il modifie son adresse
IP mais conserve le même nom d’hôte).
Il
est important de paramétrer les intervalles d’actualisation et de non-actualisation
de sorte à trouver le juste compromis qui permet au système DNS de ne pas
garder trop longtemps les enregistrements de ressources, sans toutefois les
supprimer trop tôt.
9.2.2. Fonctionnement du vieillissement et du nettoyage
Le
processus de vieillissement et de nettoyage opère comme suit :
1. Un
hôte DNS exemple, host-a.example.nwtraders.msft, inscrit son enregistrement de
ressource hôte (A) sur le serveur DNS pour une zone dans laquelle le
vieillissement et le nettoyage sont activés.
2.
Lors de l’inscription de l’enregistrement de ressource, le serveur DNS se réfère
à l’heure en cours pour affecter un datage à cet enregistrement.
3.
Une fois que le datage de l’enregistrement de ressource a été effectué, le
serveur DNS n’accepte pas d’actualisations de cet enregistrement de ressource
pendant toute la durée de l’intervalle de non-actualisation de la zone. Avant
cela, il peut toutefois accepter les mises à jour.
• Par
exemple, si l’adresse IP de server1.it.nwtraders.msft est modifiée, le serveur
DNS peut accepter la mise à jour. Dans ce cas, le serveur met également à jour
(réinitialise) le datage de l’enregistrement de ressource.
4. À
l’expiration de l’intervalle de non-actualisation, le serveur recommence à accepter
les tentatives d’actualisation de l’enregistrement de ressource.
• À
l’issue de l’intervalle de non-actualisation initial, un intervalle d’actualisation
débute immédiatement pour l’enregistrement de ressource. Alors, le serveur ne
supprime pas les tentatives d’actualisation de l’enregistrement de ressource
pendant le reste de sa durée de vie.
5. Au
cours de l’intervalle d’actualisation, si le serveur reçoit une demande d’actualisation
de l’enregistrement de ressource, il la traite.
•
Toute mise à jour de l’enregistrement de ressource entraîne une réinitialisation
de son datage, suivant la méthode décrite à l’étape 2.
6.
Lorsque, par la suite, le serveur procède au nettoyage de la zone
it.microsoft.com,
il examine cet enregistrement de ressource ainsi que tous les autres
enregistrements de la zone.
•
Chaque enregistrement de ressource est comparé à l’heure en cours sur le
serveur sur la base de l’addition ci-dessous, afin de déterminer si l’enregistrement
doit être supprimé :
Datage
de l’enregistrement de ressource + Intervalle de non-actualisation de la zone +
Intervalle d’actualisation de la zone
7. Si
cette addition donne un résultat supérieur à l’heure en cours sur le serveur,
aucune opération n’est effectuée, et le vieillissement de l’enregistrement de
ressource se poursuit.
8. Si
elle donne un résultat inférieur à l’heure en cours sur le serveur, l’enregistrement
de ressource est supprimé des données de la zone actuellement chargées en
mémoire sur le serveur ainsi que de l’objet DnsZone applicable stocké dans
Active Directory pour la zone Exemple.microsoft.com intégrée à Active Directory.
10. Surveillance du service DNS
10.1. Test de la configuration du serveur DNS
Dès
que des modifications sont apportées à la configuration du serveur DNS, il est
important de tester ce dernier pour s’assurer que la nouvelle configuration fonctionne
correctement.
En
utilisant des fonctions de requête de test sur le serveur DNS, vous pouvez vous
assurer du bon fonctionnement des requêtes DNS. Cette mesure est utile si vous
devez résoudre des problèmes liés aux requêtes DNS. Tester la configuration du
serveur DNS vous permet d’isoler plus facilement la cause des problèmes.
Une requête
simple est une requête qui exécute un test local en utilisant le client DNS
pour interroger le serveur DNS.
Ce
type de test spécifie que le serveur DNS exécute une requête simple ou itérative.
Il s’agit d’une requête localisée qui se sert de la résolution de client DNS
sur le serveur DNS pour interroger le service DNS local, qui se trouve sur le
même serveur DNS.
Une requête
récursive est une requête qui teste un serveur DNS en transmettant une
requête récursive à un autre serveur DNS.
Ce
type de test spécifie que le serveur DNS exécute une requête récursive. Il est similaire
au test par requête simple en termes de traitement initial de la requête dans
la mesure où il utilise la résolution de client DNS local pour interroger le serveur
DNS local, hébergé sur le même ordinateur.
Cependant,
ce test implique que le client demande au serveur d’utiliser la récursivité
pour résoudre une requête de type serveur de noms (NS) pour la racine de
l’espace de noms de domaine DNS, formulée sous la forme d’un point unique (« .
»). Ce type de requête nécessite généralement un traitement récursif supplémentaire
et peut se révéler utile pour vérifier que des indications de racine du serveur
ou des délégations de zone ont été configurés correctement.
10.2. Vérification de la présence d’un enregistrement de ressource à l’aide de Nslookup, de DNSCmd et de DNSLint
La
vérification de la présence d’un enregistrement de ressource est une fonction de
base de l’analyse et du dépannage du système DNS.
Si le
serveur DNS comporte des mappages nom d’hôte-adresse IP qui sont périmés,
obsolètes ou incorrects, les clients ne sont pas en mesure de se connecter aux
services réseau. Étant donné le volume considérable de modifications dynamiques
effectuées au niveau du service DNS, il est important de pouvoir vérifier que
les enregistrements de ressources DNS sont à la fois corrects et parfaitement à
jour.
Pour
identifier les problèmes potentiels d’une solution DNS, il est possible de contrôler
les points suivants :
- Enregistrements
manquants
- Enregistrements
incomplets
- Enregistrements mal
configurés
Les
trois utilitaires suivants sont à votre disposition pour analyser, gérer et dépanner
le système DNS :
- Nslookup
- DNSCmd
- DNSLint
Dans
le cadre de cette leçon, nous allons nous concentrer sur la vérification de l’existence
d’un enregistrement de ressource, qui constitue seulement l’une des nombreuses
tâches pouvant être accomplies à l’aide de ces trois outils.
Nslookup
Nslookup est un utilitaire de ligne de
commande employé pour diagnostiquer les éventuels problèmes liés à
l’infrastructure DNS.
Nslookup offre la possibilité d’exécuter
le test de requête sur des serveurs DNS et d’obtenir, en guise de sortie de la
commande, des réponses détaillées. Ces informations sont utiles pour procéder
au dépannage de la résolution de noms, pour vérifier que des enregistrements de
ressources ont été correctement ajoutés ou mis à jour dans une zone et pour
effectuer le débogage en cas d’autres problèmes liés au serveur.
Nslookup peut être exécuté dans deux modes
:
- Interactif. Ce mode permet de taper des commandes
dans Nslookup et d’afficher les résultats à une invite de commandes.
Utilisez-le si vous avez besoin de plusieurs éléments de données.
- Non interactif.
Ce mode permet d’exécuter une commande Nslookup en une seule étape,
c’est-à-dire soit en l’exécutant seul à partir de la ligne de commande,
soit en l’insérant dans un fichier de commandes. Il fournit comme sortie
un élément de données unique. Cette sortie peut être enregistrée dans un
fichier texte afin d’être consultée ultérieurement.
- Ce mode
est utile si vous devez configurer une alerte de performance en vue de
l’exécution d’un fichier de commandes.
11. Analyse des performances du serveur DNS
11.1. Analyse des performances du serveur DNS à l’aide de la console de performances
Les
serveurs DNS revêtent une importance capitale dans la plupart des environnements,
c’est pourquoi l’analyse de leurs performances procure des avantages tels que
ceux-ci :
- Elle fournit des
lignes de base utiles pour prévoir, estimer et optimiser les performances
du serveur DNS.
- Elle facilite le
dépannage des serveurs DNS victimes d’une baisse de performances que ce
soit dans le temps ou pendant les périodes d’activité intense.
- Pour commencer
l’analyse du serveur DNS, vous pouvez passer en revue l’échantillon de
résultats des tests des serveurs DNS exécutant Windows Server 2003
collectés durant le développement et les tests du produit. Ces informations
peuvent vous servir de référence initiale pour débuter l’analyse des serveurs
DNS en vue de l’évaluation des performances.
Windows
Server 2003 propose en outre un ensemble de compteurs de performance pour le
serveur DNS qui peuvent être utilisés avec le Moniteur système pour mesurer et
analyser divers aspects de l’activité du serveur.
11.2. Journal des événements DNS
Un
journal des événements DNS est un journal système configuré pour n’enregistrer
que les événements DNS.
Vous
pouvez avoir recours à l’Observateur d’événements pour consulter et analyser
les événements DNS liés aux clients. Ceux-ci s’affichent dans le journal
système et sont écrits par le service Client DNS sur tous les ordinateurs Windows
(toutes les versions).
Dans
Windows Server 2003, les messages d’événements de serveur DNS sont conservés
séparément dans un journal qui leur est propre (le journal du serveur DNS). Ce
journal peut être consulté à l’aide de la console DNS ou de l’Observateur
d’événements.
Son
fichier journal contient des événements consignés par le service Serveur DNS.
Par exemple, lors de l’arrêt ou du démarrage du serveur DNS, un message
d’événement correspondant est inscrit dans ce journal. Les événements d’erreur
du service DNS y sont également enregistrés, par exemple lorsque le serveur
démarre mais que les transferts de zone échouent ou quand les informations de
zone nécessaires au démarrage ne sont pas disponibles.
11.3. Enregistrement de débogage DNS
L’enregistrement
de débogage DNS est un outil journal facultatif pour DNS, qui stocke les
informations DNS que vous sélectionnez.
Dans
la mesure où, d’une manière générale, l’enregistrement dans un journal consomme
des ressources du serveur, l’enregistrement de débogage n’est pas activé par
défaut. Il est configuré au niveau du serveur DNS et ses paramètres ont donc
une incidence sur toutes les zones hébergées sur le serveur DNS.
L’enregistrement
de débogage DNS peut utiliser les ressources de manière intense, ce qui risque
de nuire aux performances générales du serveur et consomme de l’espace disque.
Par conséquent, son utilisation doit constituer une mesure provisoire
uniquement, appliquée uniquement lorsque des informations plus détaillées au
sujet des performances du serveur sont requises.
L’enregistrement
de débogage DNS permet de collecter des informations en consignant dans le
journal tout le trafic DNS qui correspond aux critères définis pour
l’enregistrement de débogage.
L’enregistrement
se poursuit jusqu’à ce que la taille de journal spécifiée soit atteinte ou que
le lecteur sur lequel se trouve le fichier journal vient à manquer d’espace
disponible. Une fois la limite en termes de taille de fichier atteinte, le processus
d’enregistrement commence à écraser les entrées les plus anciennes.
Les
fichiers journaux peuvent devenir très volumineux, c’est pourquoi il est recommandé
de les stocker sur un lecteur distinct.
Le
tableau ci-dessous répertorie et décrit les options disponibles lors de la
configuration de l’enregistrement de débogage DNS.
Options
|
Valeurs
|
Description
|
Direction du paquet
|
Sortant
|
Des informations sur les paquets
envoyés par le serveur DNS sont consignées dans le fichier journal du serveur
DNS.
|
Entrant
|
Des informations sur les paquets
reçus par le serveur DNS sont consignées dans le fichier journal.
|
|
Contenu du paquet
|
Demandes/transferts
|
Enregistre des informations sur
les paquets contenant des requêtes standard dans le fichier journal du
serveur DNS.
|
Mises à jour
|
Enregistre des informations sur
les paquets contenant des requêtes standard dans le fichier journal du
serveur DNS.
|
|
Notifications
|
Enregistre des informations sur
les paquets contenant des notifications dans le fichier journal du serveur
DNS.
|
|
Protocole de transport
|
UDP
|
Enregistre des informations sur
les paquets envoyés et reçus via
UDP dans le fichier journal du serveur
DNS.
|
TCP
|
Enregistre des informations sur
les paquets envoyés et reçus via TCP dans le fichier journal du serveur DNS.
|
|
Type de paquet
|
Demande
|
Enregistre des informations sur
les paquets de demande dans le fichier journal du serveur DNS.
|
Réponse
|
Enregistre des informations sur
les paquets de réponse dans le fichier journal du serveur DNS.
|
|
Autres options
|
Filtrer les paquets par adresse IP
|
Fournit d’autres options de
filtrage des paquets au sujet desquels des informations sont consignées dans
le fichier journal du serveur DNS. Cette option permet d’enregistrer dans le
journal des informations sur les paquets envoyés à partir d’adresses IP spécifiques
vers un serveur DNS ou inversement.
|
Chemin et nom de
fichier
|
Indique le nom et l’emplacement du
fichier journal du serveur DNS.
|
|
Taille maximale (octets)
|
Définit la taille de fichier
maximale du fichier journal du serveur DNS.
|
11.4. Procédure d’activation et de configuration des options de l’enregistrement de débogage sur le serveur DNS
Pour activer et configurer les options de
l’enregistrement de débogage sur le serveur DNS :
1. Ouvrez la console DNS.
2. Dans l’arborescence de la console, cliquez avec le
bouton droit sur le serveur DNS voulu, puis cliquez sur Propriétés.
3. Dans la boîte de dialogue Propriétés de
serveur_DNS, cliquez sur Enregistrement de débogage.
4. Sous cet onglet, activez la case à cocher Enregistrer
les paquets dans le journal pour le débogage.
5. Ensuite, sélectionnez les options de critère de
débogage voulues pour définir les informations que vous voulez consigner dans
le fichier journal.
6. Dans le champ Chemin et nom de fichier,
tapez le chemin d’accès au répertoire de stockage du journal de débogage et le
nom du fichier journal.
Si vous ne spécifiez pas le chemin d’accès et le nom,
le chemin par défaut est %systemroot%\System32\Dns et le nom par défaut est
Dns.log.
7. Toujours sous l’onglet Enregistrement de
débogage, tapez la taille maximale du fichier Dns.log dans le champ Taille
maximale (octets). Il est recommandé de spécifier une taille de journal
maximale et de stocker ce fichier sur un lecteur différent du lecteur système.
8. Cliquez sur OK.
9. Fermez la console DNS.
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